Concilier préservation du patrimoine et évolution architecturale
Avec la sensibilité environnementale croissante, le bâti évolue vers des modes de vie plus sobre ou des usages plus modernes. Isolations, dispositifs d’énergie renouvelable ou simple adaptation du bâti aux nouveaux modes de vie ; ces changements sont à concilier avec la préservation du patrimoine.
L’innovation architecturale est souvent bridée par les dispositions réglementaires actuelles contraignantes des documents d’urbanisme, qui ne garantissent pas pour autant une architecture de qualité. L’intervention sur le bâti ancien nécessite, au-delà des prescriptions, des savoir-faire particuliers pour maintenir et conforter par une expression contemporaine les spécificités architecturales du territoire. Il s’agit de diffuser les bonnes pratiques par des chantiers témoin, en veillant à concilier le maintien de caractéristiques architecturales vernaculaires, le développement d’une architecture de haute performance environnementale et la qualité architecturale du territoire notamment en lien avec les bâtiments d’exploitation agricole.
Enfin, la préservation et la valorisation du patrimoine archéologique et notamment des sites d’intérêt archéologique concourent à la politique de gestion de l’espace et de préservation des paysages.